Syndicat des professionnelles en soins des Laurentides

Les professionnelles en soins des Laurentides ont vécu une journée de travail normale

Les professionnelles en soins des Laurentides ont vécu une journée de travail normale

Saint-Jérôme,

Hier, c’est tenu la journée nationale sans temps supplémentaire obligatoire (TSO) pour les professionnelles en soins du FIQ – Syndicat des professionnelles en soins des Laurentides (FIQ-SPSL). L’employeur du CISSS des Laurentides a planifié ses horaires et il a prévu du personnel en nombre suffisant. Le temps supplémentaire obligatoire a été ce qu’il devait être, une mesure d’exception.

« Le 8 avril a permis de constater les effets d’une bonne planification de la main-d’œuvre de la part de l’employeur. Lorsque les gestionnaires mettent les efforts nécessaires, on arrive à rendre le TSO vraiment une situation urgente et exceptionnelle. » a déclaré le président par intérim de la FIQ-SPSL, Matthieu Parker-Labonté.

En entrevue, la ministre Danielle McCann a rappelé aux dirigeants des CISSS que la mesure mise en place par le CISSS de Lanaudière devait être appliquée rapidement. En effet, elle a indiqué que le rehaussement des postes à 4 jours par semaine était une alternative efficace pour arriver à éradiquer le temps supplémentaire obligatoire. Selon le syndicat, un projet d’entente a été déposé en début d’année à la direction des ressources humaines afin d’offrir des postes 4 jours semaines à l’ensemble des professionnelles en soins des Laurentides.

« Nous avons proposé à maintes reprises, et ce depuis plusieurs mois, le rehaussement 8/14 pour toutes nos membres. Le président directeur général a un projet d’entente sur son bureau actuellement pour lequel nous n’avons toujours pas de suivi. » déclare Monsieur Parker-Labonté.

L’employeur prétend que des postes sur un seul quart de travail et plusieurs centres d’activités, voir plusieurs sites sont stables. Cependant, le déplacement entre les centres d’activités entraîne une instabilité qui par le fait même diminue la qualité des soins et la sécurité de la clientèle.

« Nous demandons à l’employeur de rendre tous les postes stables et attrayants tout en maintenant l’expertise. Les membres veulent savoir quand elles vont travailler et où elles travaillent. Elles veulent surtout être en mesure de ne pas être séquestrées à la fin de leur quart de travail. L’employeur fait fausse route avec les postes qu’il a affichés et il doit rectifier le tout le plus rapidement possible afin de ne pas se retrouver dans une situation précaire en période estivale. » a conclu Matthieu Parker – Labonté.