15 avril 2020

Saint-Jérôme – Ce matin, le FIQ – Syndicat des professionnelles en soins des Laurentides constate que le gouvernement du Québec persiste dans ses publications à féliciter l’apport important de ses anges gardiens qui sont entre autres les professionnelles en soins.

« Depuis le début de l’état d’urgence sanitaire, le gouvernement du Québec ne cesse de vanter, de reconnaître l’importance de ses anges gardiens. Il faut que le gouvernement passe de la parole aux actes, ça n’a pas d’allure d’un côté mettre l’importance de la contribution des professionnelles en soins et de l’autre côté donner le pouvoir aux employeurs de traiter leurs professionnelles en soins comme des esclaves » s’indigne Denis Provencher.

Le syndicat demande au gouvernement Legault de voir à ce que les employeurs traitent avec diligence ses professionnelles en soins en obligeant les employeurs à fournir à toutes ses salariées les équipements de protection individuels. De traiter leurs employés avec respect en leur donnant des conditions de travail respectables, d’appliquer avec civilité les mesures de l’Arrêté qui permet aux employeurs d’outrepasser les conventions collectives.

Le syndicat demande au gouvernement de passer de la parole aux actes. Il faut arrêter de vanter le travail indispensable des professionnelles en soins, mais en contrepartie de brimer leur droit et leur santé dans les établissements. Le syndicat souhaite que le gouvernement voit dans les plus brefs délais à reconnaître leur apport en renouvelant la convention collective avec la fédération (FIQ) les matières actuellement en discussion, entre autres sur les ratios sécuritaires, les primes et un salaire approprié.