Les professionnelles en soins des Laurentides « mortes de fatigue »
Saint-Jérôme, Les professionnelles en soins du FIQ – Syndicat des professionnelles en soins des Laurentides joignent leurs voix à celles de toutes les professionnelles en soins du Québec pour dénoncer leurs conditions de travail insoutenables, alors qu’elles sont au cœur de l’offensive contre la COVID-19, et ainsi réclamer le respect auquel elles ont droit.
« Nous sommes mortes de fatigue. Être privées de journées de congé et de vacances, voir ses horaires modifiés sans avertissement, être déplacées d’un établissement à l’autre, devoir travailler à temps complet, être confrontées à l’impossibilité de concilier famille et travail sont autant de conditions qui affectent gravement la santé mentale des professionnelles en soins, indique Denis Provencher président intérimaire du FIQ-SPSL. Pourtant, le respect des professionnelles en soins est essentiel pour la poursuite de la lutte contre la pandémie liée à laCOVID-19, qui est loin d’être terminée. »
Aujourd’hui, les professionnelles en soins des Laurentides ont démontré leur mécontentement en se laissant tomber par terre en pleine rue pour faire réaliser au CISSS des Laurentides et au gouvernement qu’elles sont mortes de fatigue.
76 000 professionnelles en soins mobilisées
Dans toutes les régions du Québec, les professionnelles en soins ont répondu à l’appel.
« Il y a une colère qui gronde parmi nos membres. Elles sont indignées que leurs droits soient suspendus et de constater que les problèmes qu’elles subissent perdurent, alors qu’ils sont dénoncés depuis longtemps, a fait savoir Nancy Bédard, présidente de la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec-FIQ. Le gouvernement est en complet décalage avec ce qui se vit sur le terrain. M. Legault, Mme McCann, écoutez-nous ! Respectez-nous ! Nous sommes votre meilleure arme contre la COVID-19. »