Ménage de printemps : le syndicat réclame une rencontre urgente avec la direction intérimaire du CISSSO
Le Syndicat des professionnelles en soins de l’Outaouais (SPSO) réclame la tenue d’une rencontre dans les plus brefs délais avec la direction intérimaire du CISSSO ainsi que son accompagnatrice. Le syndicat sera présent à la rencontre du conseil d’administration qui se tiendra le 7 mars en soirée, pour faire part formellement de cette demande.
« Dans les derniers mois, notre syndicat a multiplié les interventions pour favoriser la rétention, pour diminuer la surcharge de travail et pour faire avancer les négociations locales. Plusieurs de nos demandes sont demeurées sans réponse de la part du CISSSO : il est temps que l’employeur poursuive le ménage du printemps qui a été amorcé et qu’une rencontre ait lieu pour que nous obtenions des réponses à nos propositions », a déclaré Lyne Plante, présidente du SPSO.
Parmi les démarches pour lesquelles des réponses sont requises, notons :
- Une pétition intersyndicale de près de 3 000 noms a été déposée le 24 janvier dernier. Les signataires ont exigé des correctifs majeurs dans les services apportés à la population et dans les conditions de travail des employés, mais n’ont pas obtenu de réponse. Le SPSO a ici insisté sur la nécessité d’un recrutement accru et l’importance des soins de proximité.
- Plus de 200 formulaires de dangerosité remplis par les membres du SPSO ont été acheminés à la direction des soins infirmiers et aucun suivi n’a encore été fait pour ces 200 signalements.
- En ce qui concerne les négociations locales, 10 matières sur 26 demeurent à régler dans le cadre de la médiation. Dans tout ce processus, le syndicat a toujours insisté sur la poursuite des négociations.
« On a pris acte qu’il y a un changement de garde au CISSSO, on espère qu’il sera accompagné d’un changement de ton et éventuellement d’un accès aux ressources nécessaires pour apporter les améliorations demandées. C’est urgent qu’on puisse rencontrer la direction intérimaire et son accompagnatrice, puisque trop de questions pressantes ont été laissées en plan », conclut Lyne Plante.