En Mauricie-Centre-du-Québec, la FIIQ lance sa politique pour contrer la violence au travail
Trois-Rivières, le 10 octobre 2001 – C’est en conférence de presse aujourd’hui, que la vice-présidente de la Fédération des infirmières et infirmiers du Québec (FIIQ), Michèle Boisclair, a donné le coup d’envoi à l’implantation de la politique pour contrer la violence au travail dans les établissements de la région.
Rappelons que la FIIQ a obtenu un gain majeur à la dernière convention collective. À cet égard, une clause prévoit une collaboration entre l’employeur et le syndicat en vue de faire cesser toute forme de violence.
«L’implantation de cette politique est un outil que les infirmières se sont donné pour faire avancer cette cause. Notre politique n’est pas qu’une déclaration de principes. Nous voulons un engagement clair de la part de la direction dans les trois champs d’action suivants : la sécurité des infirmières, la sécurité des lieux et la formation des ressources du milieu», de déclarer Mme Boisclair, responsable politique de la région Mauricie-Bois-Francs.
La Fédération rencontrera ce soir une cinquantaine d’infirmières de la région afin de les sensibiliser, de les outiller et de les mobiliser pour implanter cette politique qui vise à refuser toute forme de violence au travail.
Selon des études publiées et selon plusieurs témoignages recueillis, les infirmières sont régulièrement exposées à la violence. Ces abus ont des répercussions graves sur leur santé et contribuent à augmenter la détresse qui les affecte déjà en raison des conditions de travail difficiles qu’elles connaissent.
«Nous voulons, entre autres par l’implantation de cette politique, instaurer un milieu de travail sain, exempt de violence. La qualité de vie dans un établissement concerne à la fois l’employeur, le syndicat et tout le personnel. C’est seulement en acceptant de partager cette responsabilité que pourra s’instaurer, dans les milieux de travail, la tolérance zéro», de conclure la vice-présidente, Michèle Boisclair.